LCI – Interview d’Alexandra Lecart spécialiste du TOC de dermatillomanie : « Atteintes de dermatillomanie, le triturage compulsif des boutons, elles racontent leurs souffrances »

POC – Se percer un ou deux boutons de temps en temps, ça n’a rien de grave. Passer chaque jour des heures à le faire dans sa salle de bain l’est un peu plus. Cela s’appelle la dermatillomanie, un trouble plus courant qu’on ne le pense et dont nous parlent trois dermatillomanes, ainsi qu’Alexandra Lecart, psychologue-clinicienne spécialiste des TOC.

Nous ne nous attendions pas à recevoir autant de réponses à notre appel à témoignages. Quelques heures après sa publication sur les réseaux sociaux, notre téléphone n’a cessé de sonner. Camille, Karine ou encore Marielle souhaitant chacune témoigner d’un trouble qui les ronge : la dermatillomanie. Sous ce nom un peu barbare se cache une manie, une obsession honteuse : celle de se triturer et de se gratter les boutons de façon impulsive, excessive et répétée, ce qui entraîne la formation de lésions, puis de cicatrices.

Décrit pour la première fois en 1898 par l’un des pontes français de la dermatologie, ce trouble reste cependant encore très peu connu en Europe. En France pourtant, plus d’un million de personnes, dont 86% de femmes, seraient touchées par ce trouble répertorié en 2013 dans la section « Troubles obsessionnels compulsifs » (TOC) de la cinquième version du Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders(DSM), le manuel diagnostique international des troubles mentaux. Témoignages (…)

 

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