Doctissimo – Interview de la psychologue Alexandra Lecart : « Comment surmonter sa peur de la mort »

Difficile à appréhender sereinement pour la plupart d’entre nous, la perspective de mourir peut susciter une telle angoisse qu’elle peut perturber la vie quotidienne. Comment mieux vivre avec la conscience que tout va s’arrêter un jour ? Les explications d’Alexandra Lecart, et de Joseph Agostini, psychologues cliniciens.

Sommaire

  1. Derrière chaque phobie, une volonté de contrôler la mort ?
  2. Parler de la mort aide à l’accepter
  3. « S’interroger sur le sens de sa vie avec la thérapie existentielle »
  4. « Lever le tabou de la mort au sein de groupe de parole avec la TCC »

Question ontologique universelle, la perspective de la mort, et l’angoisse qui y sont associée, traverse tout un chacun, indistinctement. Elle s’invite de manière plus marquée lorsque nous sommes confrontés à la perte d’un être cher ou lorsque des circonstances de vie (maladie, vieillesse, accident…) viennent exposer notre vulnérabilité au grand jour et nous rappeler l’échéance ultime. Une angoisse bien légitime. « C’est normal d’avoir peur de la mort. Cela reste énigmatique et même si on peut se raccrocher à des croyances, personne ne sait ce qu’il y a derrière le mur » souligne Joseph Agostini, psychologue. La vie et la mort sont les deux faces d’une même médaille et face à la finitude, nous sommes tous égaux : nous ne savons ni quand, ni comment nous allons mourir. « L’incertitude rend la mort très angoissante. Avec les attentats de 2015, la conscience que tout peut s’arrêter du jour au lendemain a pu accroître chez certaines personnes le sentiment de vulnérabilité personnelle » souligne Alexandra Lecart, psychologue à Paris (…)

 

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